Présentant un diamètre d’environ la moitié de celui de la Terre, Mars est marquée par des étendues désertiques de sable et de roche, parsemées de vastes vallées et d’imposants volcans, dont beaucoup sont probablement éteints.

Malgré la composition de son atmosphère, qui comprend en majorité du dioxyde de carbone (CO2), un gaz à effet de serre bien connu, Mars connaît des températures très froides. En effet, sa température moyenne de -63°C contraste fortement avec les +15°C terrestres. Cette dissemblance est principalement attribuée à la minceur de l’atmosphère martienne, qui est environ 100 fois moins dense que celle de la Terre.

De plus, Mars souffre de conditions arides, dépourvues d’eau liquide, et elle est située plus loin du Soleil que la Terre. Cette combinaison de facteurs explique la rigueur de son climat.

Les conditions inhospitalières de Mars, comprenant notamment son manque d’humidité, engendrent des variations de température considérables. Les thermomètres peuvent grimper à des valeurs positives, atteignant par exemple jusqu’à 20°C en été à l’équateur pendant le jour, pour ensuite chuter à des extrêmes de -143°C durant la nuit.

Les sondes robotiques déployées à la surface de Mars doivent donc être conçues pour résister à ces températures glaciales ainsi qu’aux écarts de température drastiques. Les concepteurs mettent un accent particulier sur l’isolation thermique des atterrisseurs et des rovers, et ils envisagent même des mécanismes de chauffage. Tous les détails sont pris en considération, tels que la réalité qu’un lubrifiant efficace sur Terre pourrait facilement geler à la surface de Mars, même en plein jour, risquant de gripper les engrenages des roues ou les articulations des bras robotiques de manière irréversible.